Biographie


Relecture de certains passages de l'autobiographie de Yeshe Nyingpo.




[...] En 1982, il reçoit l’ordination monastique et le nom de Yéshé Nyingpo (coeur de sagesse). Lama Guendune lui demande de commencer à enseigner et à effectuer un travail de traduction écrite des textes de pratique et de leur commentaire.
En 1984, en Auvergne, à l'ermitage monastique de Kundreul Ling se prépare la première retraite de trois ans. Lama Yéshé exprime alors son aspiration à se plonger dans cette “expérience profonde de la nature humaine”, transmission complète et formation approfondie à l’étude et à la pratique de la méditation dans laquelle il s'engagera en 1987. Celle-ci sera suivie d’une seconde retraite qui débute en 1991. Sept années de bonheur au cours desquelles il lui faudra aussi poursuivre son activité d’interprète et d’enseignant au sein des centres de retraite, comme le lui demande Guendune Rinpoché.
En 1994, Guendune Rinpoché le désigne comme un des responsables spirituels du lieu, il est nommé droupeun tsowo, maître de retraite principal.

En 1997, Guendune Rinpoché quitte son corps, Shamar Rinpoché, autorité spirituelle de la lignée, confirme alors la fonction de Lama Yéshé, l’autorisant également à conférer publiquement des initiations, graine de l'obtention de l'éveil.

Ici, Jean-Louis Blanchet, (Yeshe) omet de mentionner qu'il était aussi habilité à donner des voeux monastiques. Il a donc ordonné de très nombreuses personnes. Cependant, lui-même avait depuis de nombreuses années une double vie durant laquelle il enfreignait ses propres engagements monastiques avec de nombreux disciples. Partant de là, les voeux qu'il donnait étaient depuis le départ souillés et dénués de valeur réelle. Une fois la réalité de l'attitude de Yeshe révélée, ces personnes se sont retrouvés sans engagement valable alors qu'elles avaient déjà renoncé à leur vie professionnelle, familiale et affective. 

Depuis lors, il ne cesse de poursuivre la tache incombée par son maître, dirigeant les successives retraites de trois ans, et enseignant dans les différents centres de France, mais aussi à l’étranger, poursuivant aussi son activité de traduction.

"Depuis lors" est un terme inapproprié puisque depuis 2007, Jean-Louis Blanchet n'est plus autorisé à enseigner en aucune façon sur le plan spirituel. Il s'y est lui-même engagé. (Voir Archives). 

En substance, entre 1997 et 2007, Jean-Louis Blanchet, (Yeshe Nyingpo) oublie de préciser qu'il a abusé du pouvoir qui lui a été conféré, pouvoir lié à son statut spirituel. Mensonge, manipulation, art de la division, pression psychologique, lui ont permis d'abuser de nombreux pratiquants, hommes et femmes, moines et laïcs. Ceci allant jusqu'à des dérives sexuelles justifiés par des outils spirituels. De très nombreuses personnes ont souffert de cette situation et ont eu par la suite besoin d'un soutien thérapeutique.


“Où que l’on soit parvenu et quoi que l’on ait pu réaliser, l’exprimer avec des paroles et le donner à quelqu’un d’autre est le seul moyen de se développer soi-même.” Chogyam Trungpa Rinpoché

Un bien curieux choix de citation, alors que le personnage fait ici preuve d'une très forte tendance à l'omission. 






L'original... (Cliquez pour agrandir)...




La suite...